La mer en hiver. Fait réfléchir.
Profonde, introspective.
Il suffit de la regarder. Et à réfléchir.
Alors qu’en été, c’était sans fin, et maintenant si rationnel.
Une routine programmée,
Des vagues qui viennent et des vagues qui s’en vont.
Suis-je celui que je veux être ?
Un monologue intérieur baigné de salinité. Interrompu par des tempêtes soudaines qui remuent tout.
Aujourd’hui, une tempête. Des éclairs à l’horizon qui s’écrasent dans un océan de sentiments.
Je t’aime en été.
Je te déteste en hiver.
Je te veux toujours.
Plus d’écume, plus d’eau.
Des rochers plus noirs, du sable plus dense.
La mer d’hiver est sincère. Solitaire. Libre, un mustang sauvage.
Elle vous regarde majestueusement alors que vous vivez distraitement. Entre affaires, obligations et perplexité.
Un regard se pose sur la jetée. Cette nostalgie d’un parfum d’été, d’une rencontre enjouée entre les pieds nus et le ciel étoilé.
Mer ne me fais pas réfléchir.
Je n’ai pas le temps.
Je suis pressé.
Mais lui, patient, défie la rationalité hivernale.
Plat et immobile, il t’attend un jour de février.
Il s’épanche et rêve à nouveau.
Et silencieux, cet élan de paix vient vous bercer, dans la douce certitude qu’une vague s’en va,
et qu’une vague arrive.
à accompagner de :
Il mare d’inverno – Enrico Ruggeri
Voyageur sur la mer de brouillard – Caspar David Friedrich
Le facteur – Michael Radford Massimo Troisi
Beyond the sea – Bobby Darin Silence On Joue Take 2 – Angele Dubeau & La Pietà
Ocean Sea – Alessandro Baricco
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