Nicola Grassetto

08 mai 2023

Aucun commentaire

Poveglia. L’île maudite.

On dit que c’est l’un des endroits les plus hantés du monde. Cette île abandonnée.
Infâme ou célèbre, c’est selon.

Le rythme cardiaque s’accélère, la gorge s’assèche, les jambes sont lourdes.

L’adrénaline.

L’euphorie d’être seulement humain. D’être fini.
Ouvrir un parachute et espérer.

Et donc, entrer dans la peur.
Transformer l’émotion utile en une bouffée de mystère et de satisfaction. S’enfoncer dans les décombres et les histoires sinistres.

Le thriller, le frisson.
La suggestion de sons si lointains, peut-être inexistants.
Et pourtant présents.
Les grincements, les bruissements, les portes qui claquent.
Dans un état où tout prend vie.

Toujours en errance, à la recherche d’un chez-soi.
Les malades de la peste en quarantaine maritime.

Les ruines de l’hôpital psychiatrique.
Et ceux qui en restent les hôtes au fil des siècles.

Et si vous passez par là, vous réveillez leur tourment, vous piétinez leur repos.
Dérangeant, leur silence tant espéré.

Vous sentirez vibrer la terre où personne ne vit, ou où trop de gens vivent.

Et vous serez là, à Poveglia. Sur l’île des fantômes.

A accompagner :
Les Autres – Alejandro Amenábar – 2001

Sleepings with Ghosts – Placebo
Le Cri – Edvard Munch – 1983-1910

summerofmind #hostbusters #holidays

ghostbusters #autrefilmhorreur